Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
ARCHI.archis
Archives
27 février 2013

LE LANGUEDOC ROUSSILLON EN 1963 N'ETAIT PAS QUE DU VENT, DES MOUSTIQUES ET SANS PASSE.

1 /   L  E  M O D E L E    D ’ A M E N A G E M E N T  .

En 1963, décidant de l’Aménagement touristique de la côte du Languedoc et du Roussillon, l’Etat par l’intermédiaire d’une structure particulière, la « Mission interministérielle pour l'aménagement touristique du littoral Languedoc-Roussillon » et son outil technique « l’Agence pour l’aménagement du littoral du Languedoc-Roussillon (A.A.L.L.R.) », engage sa réflexion, ne voulant pas reproduire ce qui se passe dans l’autre partie du littoral méditerranéen français, à l’est  ; c’est-à-dire un bétonnage des rives.

« La Côte d’Azur ne peut, à leurs yeux, fournir de recettes transposables, car il s’agit d’une région au peuplement ancien où se maintient une agriculture intensive de bon rapport, une région de terroirs diversifiés, cloisonnée en petites unités paysagères, une région où la résidence de plaisance a pu se greffer, par petites quantités additionnelles sur des agglomération existantes en préservant l’essentiel de la structure urbaine, le centre ancien les places publiques, le boulevard de ceinture, les formes architecturales façonnées par les siècles ainsi que l’armature régionale avec sa hiérarchie de bourgs, villages, villes de commandement, une région enfin liée depuis longtemps à une clientèle aisée. Cette géographie, cette histoire et ces caractéristiques sont trop différentes du territoire plat, pauvre et dépeuplé du Languedoc pour servir de référence à une action d’aménagement de très grande ampleur. »[1]

Conclusion, non seulement blessante pour les régions concernées -Languedoc et Roussillon-, mais qui est, en partie, fausse.

Cette description d’un territoire plat, pauvre et dépeuplé, est reprise sans nuances, même quelques années plus tard. Pourtant la côte languedocienne a un passé historique riche et une géographie plus complexe.

« Là, où il n’existait qu’une grande langue de sable peuplée de modestes villages et hantés de moustiques. »[2]

« (…) de rivage plat et vierge, balayé par les vents et infesté de moustiques, (…) »[3]

« Pendant longtemps l’insalubrité de la côte avec ses étangs, ses marais, ses moustiques, la mauvaise qualité des sols où le sel remonte, la mer peu poissonneuse le manque d’abris naturels pour la navigation ont limité l’occupation permanente du littoral, ont tourné le dos à la mer. »[4]

Jean Balladur, l’urbaniste-architecte de La Grande Motte, vers 1962 : « Lorsque je suis arrivé dans cette région, je me suis demandé si j’étais bien en France. Je me suis trouvé dans un pays réellement sous-développé. En fait, la province française était dans beaucoup de secteurs sous développée » confessera-t-il bien plus tard. »[5]

Jean-François Gravier, géographe, avait déjà publié un livre dénonciateur, de cet état, en 1947, sous ce titre : Paris et le désert français.

Raymond Durand,[6] en 1963,  publie sa thèse de géographie : Villes et campagnes en bas Languedoc.[7] Etienne Juillard[8] commente : « C’est un drame qu’il nous présente, celui d’une région dépourvue de métropole, de plus en plus commandée de l’extérieur et entrée « dans une phase d’intense dégénérescence ». Peut-être a-t-il poussé trop au noir ce diagnostic final ? Mais lorsqu’on a lu son admirable ouvrage on a compris que cette région avait besoin qu’on jette pour elle un cri  d’alarme.  Mais cette thèse concerne le Bas-Languedoc, soit les départements du Gard et de l’Hérault et une infime partie de l’Aude, se partageant en dix-neuf divisions régionales ou régions de terroirs diversifiés.

Le Bas Languedoc est une terre de passages, d’échanges, un carrefour de civilisations, quis’est développée en s’appuyant sur des villes commerçantes, et qui a produit une culture historique dense, plurielle et riche. Si, en 1963, il manque encore à cette région une capitale régionale, une métropole de commandement, une nouvelle polarisation de l’espace esquissé, une hiérarchie régionale qui irrigue le pays, Montpellier[9] déjà se positionne, au détriment de Nîmes et se servira des retombées de cet aménagement touristique du littoral languedocien pour asseoir une stature de métropole régionale.

Comment comparer la Côte d’Azur, microsite, se limitant uniquement au littoral des Alpes Maritimes, soit environ 60 km, en une seule entité urbaine de Mandelieu-la-Napoule à Monaco, avec deux régions : le Languedoc et le Roussillon ?

Soit les auteurs ont pensé Provence[10], ce que traduirait bien le texte ; mais dès lors la conclusion, cette caricature d’un Languedoc plat, pauvre et dépeuplé, elle, ne correspond pas !

Ce texte, ne décrivant pas la Côte d’Azur, mais uniquement et réellement la Provence, paradoxalement, s’applique en tous points au Languedoc et au Roussillon, car le projet d’aménagement touristique concerne ces deux « provinces ».

A propos de la Provence, relevé dans un article de Marianne[11].

« Muscle gaulois. Appréciée à l’état naturel depuis l’Antiquité, la moule de l’étang de Thau participait déjà de la légende alimentaire du temps de l’empire romain. Son nom scientifique latin est  lui seul un cours d’histoire et de géographie : Mytilus galloprovincialis. Mytilus vient du grec ancien myo qui signifie « muscle » (le myocarde est le muscle cardiaque), qui a donné musculus, puis « moule ». Galloprovincialis signifie, quant à lui, « du pays gaulois vaincu » ainsi que les romains désignaient la Gaule transalpine qu’ils avaient colonisée et que l’on appellera plus tard la « Provence ». Pro vinci veut dire en effet « le pays vaincu », d’où le sens péjoratif du mot « province », si charmant aujourd’hui (…) Précisons que la Provence romaine (provincia romana), ou narbonnaise, s’étendait des Alpes jusqu’aux Pyrénées, et sa capitale était Narbonne, l’un des ports les plus importants de l’Empire. Ce n’est qu’en 537 que l’actuelle Provence fut dissociée de la Septimanie, qui allait devenir le Languedoc. »

 

2 / LANGUEDOC et ROUSSILLON : RAPPEL  (S).

Une région au peuplement ancien.

La Vigne : Les Grecs apportent « La Vigne », à Agde, au VI siècle avant J.C. Les pieds de vigne plantés, les Romains poursuivent la viticulture et Narbonne, bien avant Béziers la rouge, devient la première zone viticole française. Eaux de vie du Languedoc, Muscats de Mireval ou Frontignan, sous le règne de Louis XIV s’invite sur les grandes tables des cours européennes.

L’HOMME de Tautavel : Agé d’une vingtaine d’année, d’une taille de 1.65m environ, appartenant au groupe de l’« Homo erectus », il vivait en Roussillon, il y a 450 000 ans. Le village de Tautavel et la vallée de l’Arago, dans les Corbières se situent entre Tuchan au nord-ouest et Rivesaltes au sud-est.

Les villes :

Aigues-Mortes construit par Saint Louis.

Nîmes, sa maison carrée et ses arènes romaines… Le Pont du Gard… L’abbatiale de Saint-Gilles…

Montpellier, son jardin du Peyrou, son centre ancien, « l’écusson »

Pézenas, où vit en ses murs, Molière.

Sète, port royal voulu par Louis XIV.

Béziers et les allées Paul Riquet.

Nissan-les-Ensérunes et son oppidum romain dominant l’étang asséché de Montady…

Carcassonne, cité médiévale désormais classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et sa bastide Saint-Louis, construite au XIIIème siècle. Les drapiers qui firent fortune au XVesiècle y édifièrent des hôtels particuliers.

Narbonne, capitale de la Gaule romaine, résidence des rois wisigoths, port de mer.

« Les vestiges de la via Domitia[12] devant l'Hôtel de ville de Narbonne témoignent de l'importance de la ville au carrefour des deux grandes voies romaines : la via Domitia entre l'Italie et l'Espagne, et la via Aquitania en direction de l'Atlantique en passant par Toulouse et Bordeaux. Construite sur les alluvions de l’Aude ; la ville tire son nom celtique de sa situation, Nar, eau et bo, habitation et fut fondée par les Volces Tectosages. »[13]

En 118 avant J.C., une colonie romaine ajouta le nom de Martius à Narbo, consacrée au dieu Mars et occupe une situation stratégique à l'embouchure de l'Atax (Aude), proche de l’étang de Bages et au carrefour des voies commerciales. Elle est la capitale de la province Narbonnaise,avec son port, le premier de la Gaule méridionale, est en liaison directe avec la mer et le commerce méditerranéen.

En 1316, une crue exceptionnelle balaye la digue de Sallèles, l'Aude reprend alors son cours primitif au nord du massif de la Clape. Malgré la construction du canal de la Robine dans l'ancien cours méridional de l’Aude, la navigation devient difficile et le port décline.

D’une agriculture diversifiée, le département (Aude) se spécialise dans la viticulture dès la fin du XIXème siècle. Au lendemain de la crise du phylloxéra, le paysage du Narbonnais est bouleversé : les avantages de la submersion hivernale des vignes entraînent une conquête massive des terres marécageuses et insalubres, les ''paluds'' des basses terres du littoral. Le parcellaire drainé, irrigué de fossés plantés, sur une trame romaine est encore bien visible du côté de Coursan. De nombreux bourgs occupent la plaine,…

«  Les valeurs anciennes nouvelles renouvelées.

Les valeurs anciennes, réelles ou attribuées, sont un peu oubliées reposant longtemps sur une production manufacturière de qualité, les céréales avant le vignoble, les ressources du sous-sol minerais plus que minéraux. »[14]

Une agriculture intensive de bon rapport.

La vigne est omniprésente, avec cette crise de la viticulture qui dure : « …/…qui résument le drame de la viticulture languedocienne spécialisée dans un produit de consommation courante de moins en moins couramment consommée. »[15] ou différemment ! Mais les viticulteurs en ont l’habitude et modifient leur façon de travailler et élaborent des « crus ». L’ouest audois est producteur de céréales dont le blé dur et les haricots blancs. Le reste du territoire est de petites agricultures.

Une région de terroirs diversifiés, cloisonnée en petites unités paysagères.

Un constat simple que nous rappelle Fernand Braudel : « Certes il est banal de dire que la France est diverse jusqu’à l’absurde, ou, ce qui revient au même, que son espace, « varié comme peu de pays au monde »[16], révèle obstinément un étonnant « caractère vicinal »[17], une « mosaïque de paysage dont la variété ne se rencontre pas ailleurs »[18]. Ainsi la Provence eut longtemps un paysage cloisonné comme en Languedoc et Roussillon mais ce fut une constante en Méditerranée.

 

« La trinité méditerranéenne est bien là au rendez-vous ; l’huile de l’olivier, le pain du blé, le vin des vignes proches. Tout cela mais pas beaucoup  plus. »[19] Trilogie reprise pour  parler du terroir gruissanais : « Les terroirs agricoles, restreints, occupent les dépressions et le piedmont de La Clape (…) on y cultive la trilogie méditerranéenne : blé, vigne oliviers, associée à l’élevage ovin. »[20]

Une région où la résidence de plaisance a pu se greffer, par petites quantités additionnelles sur des agglomérations existantes en préservant l’essentiel de la structure urbaine, le centre ancien les places publiques, le boulevard de ceinture, les formes architecturales façonnées par les siècles.

Là encore relire F. Braudel : « Pourtant la plus modeste bourgade se présente comme un microcosme urbain : toute la vie sociale s’y organise en fonction du groupe. Parler de la ville en Méditerranée, c’est donc parler de tous ces étages de la vie urbaine, qui relèvent tous du même modèle. »[21] « Quel que soit son plan ; géométrique ou spontané, la ville est organisée  pour les échanges entre les hommes : et pour les échanges de signes et de symboles plus encore que de biens. L’important c’est rarement la rue (…) Le vrai centre de la vie sociale se situe ailleurs, sur la place où débouche toute cette circulation confuse et chaotique des ruelles (…) c’est le domaine public par, une constante de l’urbanisme méditerranéen depuis l’agora grecque, le forum romain (…) Mais il suffit toujours, dans la moindre bourgade d’un espace restreint  près de l’église ou de la maison, d’un café, de quelques arbres et d’un peu d’ombre pour que les hommes s‘y retrouvent entre eux, et fassent vivre la place. »[22]

 

Le cœur de ville méridional, très souvent issu du plan médiéval dont il garde les traces dans ses rues et espaces, est très distinct du sens usuel que l’on donne au centre-ville qui dans le nord déborde.

Dans sa ceinture de boulevards[23] encadrés par des platanes, le dessin apparait limpide, lisible et repérable pour quiconque, dans l’immédiateté pour l’usager. Ici commence le centre et cet usager habituel sait qu’en 10 minutes il traversera cet espace central, commercial dense, un hyper marché de commerces spécialisés.

Ce cœur de ville est souvent compris entre 300 à 600 mètres (Mende, Pézenas, Uzès, Agde, Alès, Nîmes, etc. pour le Languedoc-Roussillon). Dans le Nord, dans le Pas de Calais ou en Val de Loire, cette première ceinture identifiable atteint souvent 1 200 mètres de diamètre, englobant des surfaces 5 à 6 fois supérieures. Ces villes du nord ont des « Grand Place » et leurs beffrois où les bourgeois venaient prêter allégeance au maire ou bourgmestre. Signes du pouvoir politique qui n’existe pas dans les villes du sud. Ce dernier est discret. Il n’y a pas de place marquant les mairies, les palais de justice, etc.

En Languedoc, comme en Provence, la  démocratie est dans la rue.

Peu de monuments ont généré des esplanades : le théâtre à Montpellier (la place de La Comédie ou place de l’œuf), Béziers et Brive-la-Gaillarde ; le marché à Castres, Rodez et Brive-la-Gaillarde ; une fontaine à Aix-en-Provence ; un musée à Tarbes ; un monument aux Girondins à Bordeaux ; la nature sous diverses formes à Valence, Agen (Garonne), Bayonne (Adour), Montpellier (collines).

«  Les  petites places, les plans  sont ailleurs, d’une autre texture, d’une autre échelle, d’une autre matière, très nombreux et en situation de lieux de rencontres d’une ville méditerranéenne, minérals mais ombrés, frais et ventilés. Les terrasses étalées ne s‘y trompent point. » [24]             

Une armature régionale avec sa hiérarchie de bourgs, villages, villes de commandement.

Si, en 1963, la hiérarchie n’est pas encore établie pour la ville métropolitaine (entre Montpellier et Nîmes), le réseau existe avec ses villes chapelets situées à 10/20km. du littoral : Sète, Béziers, Narbonne et Perpignan et les villes relais avec les régions voisines comme Alès, Lodève, Carcassonne et Castelnaudary.

Une région enfin liée depuis longtemps à une clientèle aisée.

La Côte d’Azur assurément ! Mais uniquement.

En Languedoc les plages sont fréquentées, mais en famille, soit en des lieux connus, soit en « sauvages. »[25] Ainsi à Gruissan-Plage (dite des Chalets) : « Il semble donc que l’existence de constructions précaires estivales sur la plage de Gruissan remonte aux alentours de 1900 ou soit même antérieur, et qu’un développement important se produit avant 1920.»[26] Andreu-Boussut raconte «En 1869, Achille Gibert, né à Gruissan et épicier-cafetier, est autorisé par un décret du préfet de l’Aude à ouvrir le premier café de la plage de Gruissan. »[27]

 

Pierre Racine, lui-même, le président de la mission interministérielle pour l'aménagement touristique du littoral Languedoc-Roussillon dans la revue Urbanisme[28], en 1965, dans un article intitulé  Aménagement touristique du Littoral du Languedoc-Roussillon : « On écrit souvent que la côte du Languedoc et du Roussillon est déserte et inexploitée : quelle erreur !

Quiconque s’y promène durant l’été la trouve, au contraire, noire de monde : des stations au nom connu voient leur population augmenter dans la proportion de 1 à 10, 15 à 20. Les immenses plages sableuse sont couvertes de campeurs. Mais il est exact que cette côte n’a jamais été » aménagée et que son équipement est faible. » 

« D’importantes et méritoires efforts ont été faits depuis longtemps par les municipalités pour créer des stations abondamment fréquentés l’été : Grau-du-Roi, Palavas, Carnon, Sète, Agde, Valras, Narbonne-Plage, Gruissan, Canet-Plage, Argelès, Collioure, Banyuls et Port-Vendres. »

Il précise aussi : « - Amélioration des liens entre le littoral et l’arrière-pays.

L’arrière-pays du Languedoc et du Roussillon est riche en beautés naturelles, en monuments, en souvenirs historiques émouvants, toutes richesses capables d’attirer et de retenir des touristes de passage ou sédentaires. L’aménagement du littoral ne doit pas  contribuer  à déséquilibrer définitivement l’intérieur mais au contraire à y maintenir une vie  moderne qui empêchera l’arrière-pays de tomber au-dessous du seuil à partir duquel une région est condamné à devenir un désert. »

 




[1] Prelorenzo – Picon, ouvrage cité, page 58.

[2] Catherine Bertho-Lavenir, opus cité, p. 412.

[3] Bernard Toulier, Architecrure et urbanisme, Villégiature des bords de mer,     p. 81, Editions du patrimoine, 2010.

[4] Jean-Claude Barthèz, Le tourisme sur le littoral du Languedoc-Roussillon, une rente immobilière, p. 206, in : J. Rieucau et Gérad Chollvy, Le Languedoc, le Roussillon et la mer, Des origines à la fin du XXè siècle, 1960/1990, tome2, p. 255 (Actes d’un colloque ayant eu lieu les 8.9.10. juin 1990),  l’ Harmattan, 1992.

 

[5] Prelorenzo/Picon, opus cité, p. 49-50.

[6] R. DURAND sera adjoint à l’urbanisme de Montpellier de 1977 à 2001.

[7] Raymond Durand, Villes et campagnes en Bas-Languedoc, Presses universitaires de France, 1963.

[8] Etienne JUILLARD, dans : Annales : Economie, Société, Civilisation, Villes et campagnes, page 191, à propos de la thèse d’Etat en géographie de DURAND.

[9] Montpellier de la 24ème place,se  hissera au 8ème rang des villes françaises à égalité avec Bordeaux et Strasbourg.

[10] Beaucoup d’auteurs considèrent la rive méditerranéenne entre Marseille et Monaco comme la Côte d’Azur, c’est trop d’honneur ! Monte Carlo, Juan les Pins, Cannes et Nice, Cap d’Antibes, Grasse et Hyères,  naissent au tourisme entre 1920 et 1940.

La région PACA c’est : Provence/Alpes/Côte d’AZUR

[11] Marianne, 6 au 12 août 2011, p.85-86

[12] La via Domitia a été construite vers l’an 121 av. J.C. et reliait Rome à l’Espagne, en passant par la province romaine Gallia Narbonensis, qui s’étendait de Toulouse à Genève…

[13] Atlas national de 1872, département de l’Aude page 60.

[14] Fernand Braudel, L’identité de la France Espace et Histoire, Arthaud Flammarion, 1986.

[15] R. Ferras, J.P. Volle, Languedoc-Roussillon Région de la France du sud et de l’Europe du nord, p.13

[16] René Musset, « La géographie de l’histoire »in : Histoire de France, p ; p ; Marcel Reinhard, 1954, I, p.36.

[17] Pierre Gascar, La France, 1971, p.11.

[18] Fernand Braudel, ouvrage cité, p. 28.

[19][19] Fernand Braudel, La Méditerranée, p.39, Flammarion 1985, 1986.

[20] Alain Saussol avec la collaboration de Jean Pauc et Léon Milhé, Un siècle de  mutations sur le littoral languedocien : le cas de Gruissan (1860-1990) : J. Rieucau et Gérad Chollvy, Le Languedoc, le Roussillon et la mer, Des origines à la fin du XXè siècle,

[21] Ibid, p. 157.

[22] Ibid p. 172, 173.

[23] Boulevard : Etymologie, le mot français boulevard dérive du mot néerlandais, « Bolwerc », qui au XV ème siècle, signifie rempart. Une fois les remparts démolis, leurs terrains d’implantation donnent lieu à l’aménagement de rues très larges, généralement plantées d’alignements d’arbres, qui expriment la position d’enceinte tout en ouvrant la possibilité d’une extension urbaine.

[24] R.FERRAS, J.P.VOLLE, Montpellier Méditerranée, p.20.

 

[25] Vincent Guigueno, à propos de la DATAR, nous rappelle quelques faits sur la mission Racine : « En compulsant les brochures de la Mission Racine, on observe que les vues aériennes jouent un rôle essentiel dans la construction d’une rhétorique de la beauté des sites souillés par la présence de campeurs dits “sauvages”. Le rapport entre photographies et aménagement prend un tour plus opérationnel quand  « les abris de camping sauvage sont dénombrés par l’intermédiaire de photographies aériennes prises un jour dit, à savoir le 19 août 1966. »

 

[26] Service Technique de l’urbanisme, Quelques formes organisées du petit habitat de loisirs, p.55

[27] D. Leclercq, Gruissan/Une ville ,édition valda.saint-roch , 2012. Chapitre 5 Gruissan-Plage : Les Chalets, une cité balnéaire de loisirs.

[28] Urbanisme, pages 12 à 15,  n°86 de 1965

Publicité
Commentaires
A
LE LANGUEDOC
ARCHI.archis
Publicité
Publicité